Messages : 251 Date d'inscription : 07/04/2019 Age : 26 Je suis actuellement : Présent Crédit avatar : Eden Memories Mes projets du moment : .
EN COURS :
- Tyrnformen - Roman de fantasy
- La Dernière Âme - Fanfiction FNAF
- Molkov - Roman de fantasy
- Silverberg - Fanfiction Aventures
EN RÉÉCRITURE :
- Lazare - Nouvelle de fantasy
A VENIR :
- Gabriel - Fanfiction FNAF
- Tu le paieras un jour William Afton - Fanfiction FNAF
EN PAUSE
- Macédoine - Post-apo satirique
- Le Chant de l'oiseau solitaire - Roman de fantasy Mes lectures du moment : Menel Ara, Tome 2, Vincent Dioniso (éditions Inceptio)
Sujet: Défi n°2 - Marguerite et compagnie Dim 2 Juin - 17:56
Défi n°2 : Marguerite et compagnie
Le sujet
Vous êtes une fleur, et comme toutes les fleurs, vous voyez le monde passer. Racontez-nous une de vos aventures avec toutes les contraintes qu'impliquent votre statut !
Les contraintes
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 23 juin. Vous devez m'envoyer vos textes par message privé uniquement. Votre texte doit faire 1000 mots au maximum.
Le but est ici de vous faire travailler les points de vue, et en particulier ceux auxquels on ne pense pas forcément ! Votre fleur peut ne pas comprendre ce qui l'entoure, ou au contraire avoir une pétale acérée sur la question.
Hâte de découvrir vos textes, bon courage !
Les participations
Texte 1:
Je suis né dans la terre, comme de nombreuse choses Et comme ces choses, j’ai fini par en sortir. Avant, mon monde était sombre, frais et doux. Il était telle une coquille autour de moi, une protection contre le monde extérieur. La terre était comme ma mère : Elle me couverait, me nourrissait tout en me laissant faire lentement mon chemin vers la surface. J’ignore qui est vraiment ma mère, celle qui m’a mise au monde. Peut-être est ce important ? Difficile à dire, je n’ai jamais prêté beaucoup d’attention au passé. C’est le futur et à plus forte raison le présent qui m’intéresse. Ma vie est à la fois simple et complexe. Les choix sont faciles mais les répercutions sont complexes. Le monde extérieur est si étrange et hasardeux. Quand je suis sortie de terre, je n’ai pu voir que les pieds des brins d’herbes, une véritable forêt qui me bloquait la vue. Heureusement, il y avait le ciel. Mon monde avait désormais un haut et un bas : La terre mère nourricière qui me soutenait dans mon attention vers le ciel. Là-haut, tout là-haut brille le Soleil, divinité miraculeuse et silencieuse qui m’inonde de ses rayons. Le ciel semble être infini, il est comme une nouvelle terre paradisiaque. Si abondante que ses bienfaits en débordent sous la forme de la pluie et des rayons du soleil. Tout est si simple, il me suffit d’attendre de grandir pour qu’un jour, je puisse atteindre les cieux. La patience à toujours été inné chez moi, n’étant pas très actif il m’est plus facile d’attendre que les choses viennent à moi : J’attends que la pluie tombe et que le soleil brille. J’attends que la nuit passe en observant les étoiles et la lune. Où va le soleil quand la lune prend sa place ? Le paradis se déplace-t-il ? Le ciel est si différent de la terre qui m’a vu naître ? Impossible de savoir s’en l’atteindre. Je patiente, laisse les jours et les nuits passer à leur propre rythme tandis que j’amasse discrètement l’eau et les nutriments nécessaires à mon projet. De temps en temps, je vois passer d’étrange choses aux loin. D'énormes montagnes mouvantes qui me cache le soleil. Il y en a de toutes les tailles. De toutes les formes et couleurs. C’est bizarre de les voir se déplacer. En voilà de drôle de plantes qui court, marche, font du bruit. Aucune ne ressemble à une autre. Je préfère les petits êtres. Plus timide mais aussi plus calme, tous bâti sur le même modèle. Tantôt rouge, tantôt noir. Ils se présentent sous la forme d’un long corps avec six pattes ainsi qu’une grosse tête munie de mandibules. Ces petites créatures vivent leur propre vie et suivent un but qui m’est inconnu. Elle y mette autant d’acharnement que moi d’effort pour grimper vers le ciel. Quel étrange petit monde qu’est le mien. Chaque chose à son propre but, aussi mystérieux soit-il. Moi, je me contente d’aller vers le ciel, c’est mon but à moi qui se rapproche de jour en jour. Bientôt, je serais plus grand que les brins d’herbes. Je me demande ce qu’ils m’ont cachés depuis tous ce temps ? Que sont les choses qui se cache par delà la cime des brins d’herbes ? Je suis encore trop petit pour le savoir. Il me faut attendre un peu plus. Juste le temps d’amasser plus d’eau et de nutriments pour grandir… Voilà, un temps de temps et me voici assez grand pour voir au-delà de l’herbe. C’est impressionnant ! L’herbe s’étend jusqu’à l’horizon et couvre la majorité de la terre. Mais elle n’est pas la seul : je vois une autre plante immense, si grande qu’elle semble toucher le ciel. Elle a une grande tige brune et solide qui ne se courbe pas les jours de grands. Sa tête est couronnée d’un millier de pétales verts qui bruissent aux moindres courant d’air. Tout cela me perturbe, je n’imaginais pas le monde d’une telle diversité. Je ne l’imaginais pas aussi vaste et étrange. Le plus incroyable reste les montagnes mouvantes. Elle sont bien moins grandes que je le pensais auparavant. En revanche, elle sont toujours aussi prompte à gesticuler. Elle se balade ici et là, se livrant à diverses et étranges activités ensemble. Parfois, elle sont même accompagner d’étrange créature à quatre pattes à l’aspect inquiétant. Je ne sais que penser des montagnes mouvantes. De tout les êtres que je vois, ils sont de loin les plus fascinants. À eux seul, ils reflètent de chose que je ne comprend pas : Pourquoi il bouge ? Quel sont les sons qu’ils produisent ? Que font-t-il ? Impossible de savoir, ils se contente d’aller et venir. Parfois, juste pour passer du temps assis sur l’herbes. J’ai toujours pensé que toute les créatures avec un but. Les plantes grandissent, les petites êtres rouges ou noirs portent des bouts de nutriments. Les grandes êtres qui bougent sont mystérieux. Même en continuant de les observer encore et encore, leur raisons de vivre m’échappe totalement. C’en est tellement perturbant que j’en ais presque oublier de pousser. L’inquiétude me prend. Le ciel est moins généreux ces temps-ci. Il fait plus froid, il pleut moins. Pourquoi mon monde change aussi soudainement ? La terre devient dur comme une mère aigrie. Le soleil se fait aussi absent qu’un père désavoué par les siens. Le monde n’est pas seulement vaste et exotique. Il est aussi changeant. Je n’aurais jamais imaginer avoir une fin. Où même simplement le comprendre avant même qu’il ne s’impose à moi : J’ai cesser de grandir vers le ciel. Celui-ci m’a abandonné. Ce n’est plus de l’eau qui tombe mais une matière blanche et froide comme la mort. La plante immense est toujours là, sa belle parure de verte emporter par le temps. Il n’est plus qu’un oncle lointain et distant, silencieux mais fidèle. Lui a réussi. Il a atteint le ciel. Il parvient même à vivre sans le soutien du paradis des cieux. Il reste donc un espoir, pas pour moi mais ceux qui me succéderons : J’ai créer deux graines avec les forces qu’il me reste. Le ciel m’a peut-être abandonné et le monde s’est montrer absurde à mon égard. Mais… Mais ils ne l’ont pas toujours été. Avant mon malheur, il y a eu du bonheur. J’imagine que les deux vont ensemble. Ceux qui vivront après moi vivront probablement la même chose... Ou leur destin sera différent… Mon esprit se gèle. À peine que je plante les graines que je me sens partir. Je meurt, en ayant connu le bonheur.
Texte 2:
Les premiers rayons de soleil viennent me chatouiller. Je ne peux pas m’empêcher de trembler à mesure que l’astre diurne s’élève dans le ciel. La chaleur qu’il apporte me fait frissonner de plaisir. Je n’avais jamais encore ressenti ça. Ces sensations si agréables sont nouvelles pour moi. Petit à petit, je me détends. Je ne peux plus me recroqueviller sur moi-même.
Mes bras s’écartent lentement. Je me laisse aller à mesure que la lumière s’intensifie. Mes yeux sont encore fermés. Je profite de cet instant de douceur qu’apportent la chaleur et le calme ambiant. Encore quelques minutes et je serai plus grande que je ne l’ai jamais été. Je pourrai ainsi, capter tous les rayons de soleil qui m’atteignent.
Je m’ouvre alors sur le monde qui m’entoure. Je l’ai toujours ressenti, d’une certaine manière. Les grosses gouttes d’eau qui tombent violemment du ciel, ou encore le vent contre qui il faut lutter pour rester à sa place. Des éléments perturbateurs, qui rendent le monde dangereux. Mais aujourd’hui, c’est différent. Il ne fait pas froid. Il n’y a aucune force extérieure qui m’empêche de me développer. Je me sens si bien, que rien ne peut m’arriver.
Je prends alors conscience que je ne suis pas seule. A quelques centimètres de moi, se tenait une de mes semblables. Je savais qu’on se ressemblait comme des jumelles. Nous étions toutes pareilles sur cet arbre. Et identiques à celles qui sont sur l’arbre d’en face. Et sur celui d’à côté. Et encore ceux qui sont plus loin. Pourtant, à nous regarder de plus près, quelques détails peuvent nous différencier. Je suis par exemple, bien plus ouverte que ma voisine, qui est encore un peu timide pour déployer toutes ses pétales. Sur le cerisier d’en face, elles sont plus claires que nous, qui revêtons un joli rose pâle.
Notre réveil et épanouissement semble être un spectacle à ne pas manquer pour les êtres vivants matinaux. Ces créatures bipèdes profitent elles aussi des premières douceurs du soleil matinal et observer ce qu’ils ne pouvaient voir qu’une fois par an. Les oiseaux s’étaient joints à nous, leur offrant une scène haute en couleur et accompagnées de magnifiques chants. Voir les humains nous regarder avec émerveillement ravive mon ego.
La journée défile et amène toujours plus de spectateurs. Les oiseaux et autres petits animaux se font plus rares, effrayés par les Hommes qui sont bien plus nombreux. Si la matinée était calme, l’approche de l’heure de midi attire plus de population et notamment des familles complètes. Des enfants criaient et couraient dans tous les sens. Leurs parents désespérés tentaient de les rattraper ou bien restaient sans rien dire, attendant que l’un d’entre eux tombe et se mette à pleurer. Cela pouvait être drôle à observer, mais à force de les entendre toute la journée, je commence à fatiguer.
Les premiers regards me flattaient, mais à présent, je n’en vois pas un qui sache apprécier notre beauté. Nous ne sommes qu’un décor pour des individus qui pique-niquent à l’ombre de nos pétales. Sans même nous dire merci, ils laissent derrière eux des traces déplaisantes que nous ne pouvons pas retirer, impuissantes que nous sommes. Des plastiques et autres petits objets métallisés détonnaient avec le vert de l’herbe. Il faut être aveugle pour ne pas les remarquer. Peut-être le sont-ils, finalement. Je plains mes consœurs qui sont plus proches du sol. Un petit coup de vent et les voilà étouffées dans un sac blanc. Je les plains aussi de se retrouver malencontreusement sur la trajectoire des petits bipèdes qui courent sans faire attention à où ils mettent les pieds. Je peux déjà apercevoir les premières fleurs arrachées à leur insu. Cela aurait pu être moi.
Qu’ils aillent au diable ! J’étais si bien au début de cette journée et leur présence ne m’était pas indifférente. A présent, une colère bouillonne en moi contre ces êtres qui ne savent pas apprécier ce qu’on leur offre. Je ne souhaite que leur départ en ces lieux qu’ils souillent.
La journée me parait longue. Le soleil décline dans le ciel, mais j’ai la sensation qu’il met plus de temps à descendre qu’à monter. La luminosité et les bruits diminuent doucement. Lorsque l’astre diurne se cache derrière les grands bâtiments au loin, je retrouve mon calme. J’ai maintenant sommeil. L’air est plus frais désormais, favorisant mon voyage vers les limbes.
Pourtant, avant que Morphée ne me prenne dans ses bras, je vois un dernier humain nettoyer la Terre des déchets que ses congénères ont abandonnés. Bientôt, le parc retrouve l’état dans lequel il était à mon réveil. La frustration qui s’est cachée en moi s’éteint peu à peu. Tout n’était pas perdu pour eux finalement.
Dernière édition par Myfanwi le Lun 1 Juil - 9:49, édité 2 fois
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❝ Rayeuse ❞
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Nos Altermondes, de Nicolas Debandt
Le club des érudits hallucinés, Marie-Lucie Bougon
Sujet: Re: Défi n°2 - Marguerite et compagnie Mar 25 Juin - 16:34
Ah ah merde j'ai envoyé mon texte seulement aujourd'hui (pas vu que la deadline c'était le 13, désolée ^^')
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❝ Myfanwi ❞
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Sujet: Re: Défi n°2 - Marguerite et compagnie Mer 26 Juin - 13:16
J'ai reçu qu'un texte donc je prolonge jusqu'à lundi :)
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❝ Myfanwi ❞
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Bonjour :D Les votes pour le défi sont ouverts ! Voici les deux textes :
Texte 1:
Je suis né dans la terre, comme de nombreuse choses Et comme ces choses, j’ai fini par en sortir. Avant, mon monde était sombre, frais et doux. Il était telle une coquille autour de moi, une protection contre le monde extérieur. La terre était comme ma mère : Elle me couverait, me nourrissait tout en me laissant faire lentement mon chemin vers la surface. J’ignore qui est vraiment ma mère, celle qui m’a mise au monde. Peut-être est ce important ? Difficile à dire, je n’ai jamais prêté beaucoup d’attention au passé. C’est le futur et à plus forte raison le présent qui m’intéresse. Ma vie est à la fois simple et complexe. Les choix sont faciles mais les répercutions sont complexes. Le monde extérieur est si étrange et hasardeux. Quand je suis sortie de terre, je n’ai pu voir que les pieds des brins d’herbes, une véritable forêt qui me bloquait la vue. Heureusement, il y avait le ciel. Mon monde avait désormais un haut et un bas : La terre mère nourricière qui me soutenait dans mon attention vers le ciel. Là-haut, tout là-haut brille le Soleil, divinité miraculeuse et silencieuse qui m’inonde de ses rayons. Le ciel semble être infini, il est comme une nouvelle terre paradisiaque. Si abondante que ses bienfaits en débordent sous la forme de la pluie et des rayons du soleil. Tout est si simple, il me suffit d’attendre de grandir pour qu’un jour, je puisse atteindre les cieux. La patience à toujours été inné chez moi, n’étant pas très actif il m’est plus facile d’attendre que les choses viennent à moi : J’attends que la pluie tombe et que le soleil brille. J’attends que la nuit passe en observant les étoiles et la lune. Où va le soleil quand la lune prend sa place ? Le paradis se déplace-t-il ? Le ciel est si différent de la terre qui m’a vu naître ? Impossible de savoir s’en l’atteindre. Je patiente, laisse les jours et les nuits passer à leur propre rythme tandis que j’amasse discrètement l’eau et les nutriments nécessaires à mon projet. De temps en temps, je vois passer d’étrange choses aux loin. D'énormes montagnes mouvantes qui me cache le soleil. Il y en a de toutes les tailles. De toutes les formes et couleurs. C’est bizarre de les voir se déplacer. En voilà de drôle de plantes qui court, marche, font du bruit. Aucune ne ressemble à une autre. Je préfère les petits êtres. Plus timide mais aussi plus calme, tous bâti sur le même modèle. Tantôt rouge, tantôt noir. Ils se présentent sous la forme d’un long corps avec six pattes ainsi qu’une grosse tête munie de mandibules. Ces petites créatures vivent leur propre vie et suivent un but qui m’est inconnu. Elle y mette autant d’acharnement que moi d’effort pour grimper vers le ciel. Quel étrange petit monde qu’est le mien. Chaque chose à son propre but, aussi mystérieux soit-il. Moi, je me contente d’aller vers le ciel, c’est mon but à moi qui se rapproche de jour en jour. Bientôt, je serais plus grand que les brins d’herbes. Je me demande ce qu’ils m’ont cachés depuis tous ce temps ? Que sont les choses qui se cache par delà la cime des brins d’herbes ? Je suis encore trop petit pour le savoir. Il me faut attendre un peu plus. Juste le temps d’amasser plus d’eau et de nutriments pour grandir… Voilà, un temps de temps et me voici assez grand pour voir au-delà de l’herbe. C’est impressionnant ! L’herbe s’étend jusqu’à l’horizon et couvre la majorité de la terre. Mais elle n’est pas la seul : je vois une autre plante immense, si grande qu’elle semble toucher le ciel. Elle a une grande tige brune et solide qui ne se courbe pas les jours de grands. Sa tête est couronnée d’un millier de pétales verts qui bruissent aux moindres courant d’air. Tout cela me perturbe, je n’imaginais pas le monde d’une telle diversité. Je ne l’imaginais pas aussi vaste et étrange. Le plus incroyable reste les montagnes mouvantes. Elle sont bien moins grandes que je le pensais auparavant. En revanche, elle sont toujours aussi prompte à gesticuler. Elle se balade ici et là, se livrant à diverses et étranges activités ensemble. Parfois, elle sont même accompagner d’étrange créature à quatre pattes à l’aspect inquiétant. Je ne sais que penser des montagnes mouvantes. De tout les êtres que je vois, ils sont de loin les plus fascinants. À eux seul, ils reflètent de chose que je ne comprend pas : Pourquoi il bouge ? Quel sont les sons qu’ils produisent ? Que font-t-il ? Impossible de savoir, ils se contente d’aller et venir. Parfois, juste pour passer du temps assis sur l’herbes. J’ai toujours pensé que toute les créatures avec un but. Les plantes grandissent, les petites êtres rouges ou noirs portent des bouts de nutriments. Les grandes êtres qui bougent sont mystérieux. Même en continuant de les observer encore et encore, leur raisons de vivre m’échappe totalement. C’en est tellement perturbant que j’en ais presque oublier de pousser. L’inquiétude me prend. Le ciel est moins généreux ces temps-ci. Il fait plus froid, il pleut moins. Pourquoi mon monde change aussi soudainement ? La terre devient dur comme une mère aigrie. Le soleil se fait aussi absent qu’un père désavoué par les siens. Le monde n’est pas seulement vaste et exotique. Il est aussi changeant. Je n’aurais jamais imaginer avoir une fin. Où même simplement le comprendre avant même qu’il ne s’impose à moi : J’ai cesser de grandir vers le ciel. Celui-ci m’a abandonné. Ce n’est plus de l’eau qui tombe mais une matière blanche et froide comme la mort. La plante immense est toujours là, sa belle parure de verte emporter par le temps. Il n’est plus qu’un oncle lointain et distant, silencieux mais fidèle. Lui a réussi. Il a atteint le ciel. Il parvient même à vivre sans le soutien du paradis des cieux. Il reste donc un espoir, pas pour moi mais ceux qui me succéderons : J’ai créer deux graines avec les forces qu’il me reste. Le ciel m’a peut-être abandonné et le monde s’est montrer absurde à mon égard. Mais… Mais ils ne l’ont pas toujours été. Avant mon malheur, il y a eu du bonheur. J’imagine que les deux vont ensemble. Ceux qui vivront après moi vivront probablement la même chose... Ou leur destin sera différent… Mon esprit se gèle. À peine que je plante les graines que je me sens partir. Je meurt, en ayant connu le bonheur.
Texte 2:
Les premiers rayons de soleil viennent me chatouiller. Je ne peux pas m’empêcher de trembler à mesure que l’astre diurne s’élève dans le ciel. La chaleur qu’il apporte me fait frissonner de plaisir. Je n’avais jamais encore ressenti ça. Ces sensations si agréables sont nouvelles pour moi. Petit à petit, je me détends. Je ne peux plus me recroqueviller sur moi-même.
Mes bras s’écartent lentement. Je me laisse aller à mesure que la lumière s’intensifie. Mes yeux sont encore fermés. Je profite de cet instant de douceur qu’apportent la chaleur et le calme ambiant. Encore quelques minutes et je serai plus grande que je ne l’ai jamais été. Je pourrai ainsi, capter tous les rayons de soleil qui m’atteignent.
Je m’ouvre alors sur le monde qui m’entoure. Je l’ai toujours ressenti, d’une certaine manière. Les grosses gouttes d’eau qui tombent violemment du ciel, ou encore le vent contre qui il faut lutter pour rester à sa place. Des éléments perturbateurs, qui rendent le monde dangereux. Mais aujourd’hui, c’est différent. Il ne fait pas froid. Il n’y a aucune force extérieure qui m’empêche de me développer. Je me sens si bien, que rien ne peut m’arriver.
Je prends alors conscience que je ne suis pas seule. A quelques centimètres de moi, se tenait une de mes semblables. Je savais qu’on se ressemblait comme des jumelles. Nous étions toutes pareilles sur cet arbre. Et identiques à celles qui sont sur l’arbre d’en face. Et sur celui d’à côté. Et encore ceux qui sont plus loin. Pourtant, à nous regarder de plus près, quelques détails peuvent nous différencier. Je suis par exemple, bien plus ouverte que ma voisine, qui est encore un peu timide pour déployer toutes ses pétales. Sur le cerisier d’en face, elles sont plus claires que nous, qui revêtons un joli rose pâle.
Notre réveil et épanouissement semble être un spectacle à ne pas manquer pour les êtres vivants matinaux. Ces créatures bipèdes profitent elles aussi des premières douceurs du soleil matinal et observer ce qu’ils ne pouvaient voir qu’une fois par an. Les oiseaux s’étaient joints à nous, leur offrant une scène haute en couleur et accompagnées de magnifiques chants. Voir les humains nous regarder avec émerveillement ravive mon ego.
La journée défile et amène toujours plus de spectateurs. Les oiseaux et autres petits animaux se font plus rares, effrayés par les Hommes qui sont bien plus nombreux. Si la matinée était calme, l’approche de l’heure de midi attire plus de population et notamment des familles complètes. Des enfants criaient et couraient dans tous les sens. Leurs parents désespérés tentaient de les rattraper ou bien restaient sans rien dire, attendant que l’un d’entre eux tombe et se mette à pleurer. Cela pouvait être drôle à observer, mais à force de les entendre toute la journée, je commence à fatiguer.
Les premiers regards me flattaient, mais à présent, je n’en vois pas un qui sache apprécier notre beauté. Nous ne sommes qu’un décor pour des individus qui pique-niquent à l’ombre de nos pétales. Sans même nous dire merci, ils laissent derrière eux des traces déplaisantes que nous ne pouvons pas retirer, impuissantes que nous sommes. Des plastiques et autres petits objets métallisés détonnaient avec le vert de l’herbe. Il faut être aveugle pour ne pas les remarquer. Peut-être le sont-ils, finalement. Je plains mes consœurs qui sont plus proches du sol. Un petit coup de vent et les voilà étouffées dans un sac blanc. Je les plains aussi de se retrouver malencontreusement sur la trajectoire des petits bipèdes qui courent sans faire attention à où ils mettent les pieds. Je peux déjà apercevoir les premières fleurs arrachées à leur insu. Cela aurait pu être moi.
Qu’ils aillent au diable ! J’étais si bien au début de cette journée et leur présence ne m’était pas indifférente. A présent, une colère bouillonne en moi contre ces êtres qui ne savent pas apprécier ce qu’on leur offre. Je ne souhaite que leur départ en ces lieux qu’ils souillent.
La journée me parait longue. Le soleil décline dans le ciel, mais j’ai la sensation qu’il met plus de temps à descendre qu’à monter. La luminosité et les bruits diminuent doucement. Lorsque l’astre diurne se cache derrière les grands bâtiments au loin, je retrouve mon calme. J’ai maintenant sommeil. L’air est plus frais désormais, favorisant mon voyage vers les limbes.
Pourtant, avant que Morphée ne me prenne dans ses bras, je vois un dernier humain nettoyer la Terre des déchets que ses congénères ont abandonnés. Bientôt, le parc retrouve l’état dans lequel il était à mon réveil. La frustration qui s’est cachée en moi s’éteint peu à peu. Tout n’était pas perdu pour eux finalement.
Vous avez jusqu'à dimanche pour voter pour votre texte préféré ! N'hésitez pas à argumenter votre choix, ça aidera nos deux participants :)
Bon courage !
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❝ SunRaise ❞
Messages : 25 Date d'inscription : 06/06/2019 Age : 25 Je suis actuellement : Présent Crédit avatar : Un petit dessin personnel.
Sujet: Re: Défi n°2 - Marguerite et compagnie Mer 3 Juil - 13:44
J'aime beaucoup le travail de Rayeuse, en particulier la fin que je trouve vraiment cool en terme de narration où on se décentre des végétaux pour aller voir uniquement les humains. Quelque chose que moi-même je n'avait pas fait et qu'au final je regrette. De même pour l'idée d'avoir d'autre plantes autour de la plante narratrice ( cela ce dit plantes narratrice ? ) que j'avais songer à faire sans oser le réaliser. En bref, ce n'est pas trop difficile de voter pour le texte de Rayeuse, il a tout les atouts pour être remporter ce petit défi si ( peu ) serré. Félicitation ! :3
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❝ DedeLeRital ❞
Messages : 35 Date d'inscription : 07/05/2019 Age : 26 Je suis actuellement : Présent Crédit avatar : https://tnemit.tumblr.com Mes projets du moment : - Un roman/saga d'Heroic Fantasy : "Le second Roi"
- Un petit Thriller dystopique, dont le scénario commence à me trotter en tête Mes lectures du moment : - Le Seigneur des Anneaux, J.R.R.Tolkien
- Personne ne gagne, Jack Black
- Le héros aux mille et un visages, Joseph Campbell
- Cinq psychanalyses, Sigmound Freud
- L'inquiétante étrangeté, Sigmound Freud
Sujet: Re: Défi n°2 - Marguerite et compagnie Mer 3 Juil - 15:41
Et bien, c'est ultra compliqué à départager... Les deux textes sont d'une très grande qualité et sont assez similaires en soit.
Pour le premier texte, la grande force est la découverte uniquement par le biais du vocabulaire de la nature la plus primaire : Les montagnes mouvantes, les grandes plantes, les petits êtres et les créatures, etc ... Meme la construction de phrases, très courtes et directes, va dans ce sens. On découvre sa vie, son évolution, son changement de point de vue, proportionnel avec celui de sa taille, avec toutes ses réflexions de sa naissance à sa mort, traversant les saisons avec leurs particularités propres. Et réussir à en placer autant sur un petit texte, c'est vraiment très fort. Le message de fin est très sympathique et optimiste sans être trop candide, et on comprend le raisonnement final, qui n'est que la suite logique de la vie de ta plante. Le plus gros défaut tient de la mise en forme du texte cependant, qui manque un peu de respiration et de paragraphes. Cependant, il faut avouer que ça donne une impression de "timelapse", renforçant l'aspect éphémère de la vie d'une plante par rapport à celle de la durée de l'univers.
Pour le second texte, il est très bien aussi, cependant je trouve que l'évolution globale va peut être trop vite. On dirait que la plante ne vit qu'une journée, subit tous les événements possibles et en tire toutes les conclusions qu'une plante pourrait avoir en toute une vie. Toutefois, cela apporte tout de même un côté fataliste de la chose. Une sorte de supplice de Prométhée dans lequel la plante se voit tous les jours subir les agissements des humains, en s'endormant sur une note positive, qui n'est qu'un répit pour le lendemain. De même, elle ne découvre que très peu de choses, elle sait ce qu'est un humain, le concept de famille, la durée d'une journée, etc... Elle utilise même l'expression des bras de Morphée, qui est une divinité d'une époque qu'elle n'a pas connue et dont elle n'a surement pas eu le temps de découvrir... Donc c'est un peu étrange à la lecture. En revanche, on ressent vraiment toute la frustration et la colère qu'elle tire de sa condition et de l'évolution paradoxal de l'intérêt que lui porte les hommes. Mais on a du coup, on a l'impression qu'elle ne fixe sa vie que sur eux, ce qui est un peu dommage. La fin est sympa, mais aurait pu être poussée un peu plus loin. Certes elle est heureuse de cette dernière image, mais tu aurais pu décrire ton incompréhension de laisser des déchets, pour les ramasser et surement en remettre le lendemain. En gros, c'est du bon travail, mais qui à mon gout aurait pu être plus approfondit et emmener une réflexion plus large. Après c'est surement une volonté de l'auteur mais du coup, c'est un peu moins marquant que le premier texte, étrangement, alors que celui-ci est plus pessimiste.
Bref, je vote pour le premiers texte, mais les deux travaux sont excellents, et je ne pense vraiment pas que j'aurais pu faire aussi bien ^^ Donc félicitations à vous deux, encore une fois :)
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❝ Myfanwi ❞
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Sujet: Re: Défi n°2 - Marguerite et compagnie Mar 9 Juil - 16:08
Hey :D Voici les résultats :
Le texte 1, signé SunRaise, remporte une voix.
Le texte 2, de Rayeuse, a obtenu deux voix.
C'est donc Rayeuse qui remporte le défi de juin, félicitations :D
Messages : 25 Date d'inscription : 06/06/2019 Age : 25 Je suis actuellement : Présent Crédit avatar : Un petit dessin personnel.
Sujet: Re: Défi n°2 - Marguerite et compagnie Mar 9 Juil - 20:28
Je ris. J'ai voter pour son texte.
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❝ Rayeuse ❞
Messages : 51 Date d'inscription : 06/06/2019 Age : 27 Je suis actuellement : Présent Crédit avatar : CCCrush Mes projets du moment : - La frontière d'Entre les Mondes [fantasy] (en cours et nom à fixer)
- Au fantôme que j'ai aimé [fantastique/tranche de vie] (en cours
- Recueil de textes en vrac (idée à maturer)
- Roman policier/thriller dans un univers western (l'idée est là) Mes lectures du moment : Les Héritiers d'Higashi, de Clémence Godefroy
Nos Altermondes, de Nicolas Debandt
Le club des érudits hallucinés, Marie-Lucie Bougon
Sujet: Re: Défi n°2 - Marguerite et compagnie Mar 9 Juil - 20:33
Pouah merci, mais j'ai remarqué que mon adversaire à voter pour moi... J'aurais très bien pu voter pour lui (surtout que oui son texte le vaut largement !) Donc je considère plutôt qu'on est à égalité ?
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❝ SunRaise ❞
Messages : 25 Date d'inscription : 06/06/2019 Age : 25 Je suis actuellement : Présent Crédit avatar : Un petit dessin personnel.
Sujet: Re: Défi n°2 - Marguerite et compagnie Mer 10 Juil - 10:47
Je pense que c'est un peu trop tard, mais à un vote près ( en sachant qu'il s'agit du mien ) je pense pouvoir digérer cette défaite sans trop de difficulté.